NARRATION  CAMP COLLEGE 4/3°  du 3 au 10 juillet 2010                                                                             retour accueil

 

 

2ème jour

Labergement Ste Marie (Doubs) Dimanche 4 juillet 2010 17,5°Cnuages et éclaircies.

Nous avons passé une nuit calme sur le terrain de camping municipal de Labergement Ste Marie en bordure du lac de Remoray. Premier petit déjeuner en groupe, le temps de repérer les paquets de céréales et les pots de Nutella. Notre groupe n’est pas très important ce qui facilite la connaissance mutuelle.

Après la vaisselle, le brossage des dents, le démontage des tentes et le rangement,  nous nous installons en cercle à l’écart pour le démarrage de la journée. Le temps spi a été préparé hier au soir par un petit groupe dont les membres se sont confiés qui leur joie, qui leurs soucis en ce début de camp. Cette semaine est une aventure, un saut dans l’inconnu. Qu’est ce qui nous attend ?

Mais ce matin nous prenons d’abord le temps d’accueillir et d’écouter Celui qui nous a donné la Terre,  cette superbe  nature que nous allons découvrir  tout au long de la semaine. Son nom : Emmanuel : Dieu-avec-nous. Le voici qui frappe ; tel un mendiant, à la porte de notre cœur en nous offrant sa Paix, sa Joie… sommes-nous prêts à le recevoir ? C’est le secret de chacun. En tout cas le silence extérieur est total. Puis Floriane lit la réponse que nous pouvons lui faire et qui est toute simple. Encore quelques instants de silence pour laisser ces mots résonner en nous. Nous terminons par le chant Evenou Shalom Alerem, bien adapté pour ce dimanche. Après avoir ainsi fait une bonne provision de paix du coeur, les jeunes et leurs animateurs s’élancent à l’assaut du Mont d’Or, Jean-Luc et Françoise restent sur place pour attendre Robin Poncet qui devait arriver ce matin avant  10h. Catherine et Monique vont faire quelques courses au village. Puis, ayant appris que Robin n’arrivera qu’en début d’après midi, les véhicules traversent Rochejean et prennent la route forestière du mont d’Or qui va nous mener jusqu’au chalet des Auges de Pierre  où le berger  nous a permis de nous installer jusqu’à demain. Il nous propose un grand pré en légère pente  en bordure du bois. L’idéal ! Le soleil joue à la cachette avec les nuages et on ne sait pas trop comment s’habiller.  Un peu avant midi les jeunes arrivent tout joyeux et l’équipe de cuisine se met aussitôt au travail. Repas calme et détendu puisque tout le monde a atteint l’étape du jour. Les tentes sont montées aux endroits les plus plats. Chacun s’installe tranquillement. Robin arrive enfin avec de magnifiques tartes au sucre pour se faire pardonner son retard. Pas de problème : ses copains ont déjà monté une tente dans laquelle une place lui est réservée. Pendant l’après midi un Cluedo haletant occupe tout le monde. Qui a tué ? Est-ce la dame à la roulotte avec un casque de vélo ? Est-ce Pierre, le frère de Françoise avec un stylo pointu ? Est ce le boucher ou le maître-nageur avec une ceinture ? Après moult recherches et péripéties, comme il se fait tard et qu’il est l’heure de manger, la malle des solutions est ouverte : c’était bien la dame à la roulotte. D’ailleurs elle avait une tête d’assassin !. Bon souper avec saucisses de Morteau fraîches et de la galette au sucre au dessert. Il commence à faire frais. Tout le monde a remis une petite laine. Nuit calme et très agréable sous un ciel noir piqueté d’étoiles, une vraie nuit d’été comme on les aime, bien que la température n’excède pas les 12°C (on est à plus de 1400 m  d’altitude).

3ème jour

Les Auges de Pierre, lundi 5 juillet 2010, 17,5°C  grand soleil dans un ciel tout bleu

La brume stagne encore au-dessus des villages de la vallée. Petit déjeuner agrémenté du tout petit reste de tartes au sucre. Nous avons eu là une très belle étape. Nous nous souviendrons du chalet des Auges de Pierre. Après la vaisselle, le démontage des tentes et le rangement, nous nous installons en cercle pour le temps spi. Les jeunes qui l’ont préparé hier au soir avec Guillaume ont surtout mis l’accent  sur la joie de cette belle montée du matin, sur leur fierté d’avoir été courageux. En silence nous faisons monter cette joie vers notre Père  et terminons par un cantique sur la Paix.

Avant de redescendre sur Mouthe, ce serait dommage de rater le passage au sommet du mont d’Or. (1461 m) Comme la température n’est pas encore très élevée, tous les jeunes et leurs animateurs partent joyeux malgré quelques courbatures. Ils ont de la chance car la vue étant bien dégagée, ils ont pu jouir au sommet d’un panorama magnifique avec tous les lacs du Jura enchâssés à leurs pieds. François les emmène marcher un moment sur le sentier muletier qui suit toute la crête. Nous nous retrouvons à mi-pente pour le pique-nique aux alentours d’un chalet où l’accueil est nettement moins chaleureux qu’aux Auges de Pierre. Nous ne nous éternisons pas et repartons rapidement après le repas. Après   une magnifique descente sur Rochejean où les garçons se font bien plaisir, nous arrivons au camping de Mouthe. Des emplacements y ont été retenus. Montage des tentes pendant que la température monte. Le ciel reste tout bleu et le vent souffle. Les jeunes sont contents à la perspective de la bonne douche chaude qui les attend. Ceux qui sont un peu plus habitués à vivre avec la nature sont moins enchantés. Il craignent le bruit et regrettent déjà le calme et la belle vue de la nuit précédente. Pour la veillée un grand jeu de douaniers/contrebandiers est organisé dans les rues désertes de Mouthe. Matthias, promu gardien de prison s’amuse beaucoup de tous les « malfaiteurs » qu’il a réussi à faire entrer dans le Clovis. A la tombée de la nuit nous regagnons le camping qui, en fait, d’avère bien calme. La nuit n’est troublée que  par les allées/venues d’un renard qui fouille partout .Jeremy et Matthias ont toutes les peines du monde à  le chasser

 

4ème jour Mouthe, mardi 6 juillet 16°C ciel variable.

La nuit a été si bonne que nous nous levons tard. Vers 8h30 nous nous retrouvons près des bols, du pain et des pots de confiture. Le bon gâteau marbré que Lyne avait apporté pour fêter ses 14 ans disparaît définitivement dans les estomacs vides. C’est aujourd’hui le départ pour  la journée d’autonomie. Le démontage des tentes est repoussé après le temps spi et le lancement de la journée. Quelques couplets du Psaume de la Création nous aident à accueillir dans la joie la journée qui commence, puis chacun va préparer son sac.  Robin, venu sans ses affaires est heureux d’avoir le soutien de Bastien qui lui prend son sac de couchage. Les tentes sont démontées et repliées soigneusement pour les récupérer mercredi soir. Moment d’agitation fébrile et de questions métaphysiques : « dois-je emporter ma brosse à dents et mon dentifrice ou ma crème solaire et ma serviette de bain ? Combien de slips et de paires de socquettes faut-il prendre ? »David, spécialiste de la météo est sommé de dire s’il fera beau ou non. Monique et Catherine distribuent l’argent de la journée : 5€ / personne, les pharmacies, le papier hygiénique, le papier d’aluminium, les sacs poubelle. Autant de moins à acheter. Les animateurs sont très sollicités et leurs conseils écoutés. Ils sont les papas/mamans de leurs équipes. Les vélos sont révisés et rerévisés  François court d’un groupe à l’autre, conseille et encourage. Peu après 11h du matin, tout le monde s’en va. Les intendantes suivent les jeunes d’un œil ému : «  sauront-ils  se débrouiller ? Pourvu qu’il fasse beau et que rien de fâcheux ne leur arrive… »Heureusement, tous les animateurs ont leur portable avec eux.

5ème jour Mouthe, mercredi 7 juillet 11°C grand ciel bleu

La nuit a été très froide mais le soleil brille et les oiseaux chantent gaiement. Nous allons retrouver aujourd’hui tous nos groupes, dont nous n’avons pas de nouvelles à part la toute petite visite d’une équipe pour un emprunt de mayonnaise et un coup de fil d’une autre équipe qui avait du mal à retrouver son chemin au milieu des traces des forestiers. Catherine et Monique partent donc en direction du supermarché de Mouthe. Puis nous  pénétrons dans la Combe des Cives  Nous nous sommes donné rendez vous au départ des pistes de ski de fond à l’entrée du village de Chapelle des Bois

L’équipe de Jeremy et Sandrine y est justement au moment où nous arrivons. Apparemment tout le monde est en bonne santé et en pleine forme. Peu après arrive le groupe  de Marion et Guillaume, suivi de celui  de Franck. Nous nous dirigeons vers la table dressée à l’ombre de quelques sapins. Il et bientôt midi, les jeunes rôdent autour de la table .tout le monde meurt de faim. Et  voici Matthias et son équipe. C’est le moment bien agréable des retrouvailles. Il ne nous reste plus qu’à savourer tranquillement le pique nique.  Après le repas nous prenons le temps d’écouter chaque groupe  nous détailler les péripéties de cette journée d’autonomie : l’équipe de Jeremy a naturellement bénéficié du confort d’un grenier aménagé. Pour les autres, beaucoup   ont dormi à la belle étoile ; l’équipe de Matthias a joué à fond la carte « aventure » : ils sont passés par la forêt du Risoux et ont dormi devant un chalet fermé à clé. Ils n’ont pas eu très chaud. L’équipe de Franck non plus.  Ensuite les tentes sont montées aux endroits les plus plats du terrain. Les uns vont faire une petite sieste, ou partent se doucher à la gourde dans le bois, d’autres jouent aux tarots à l’ombre des sapins. Bonne après-midi de détente. Tout de suite après le goûter, grand jeu au centre du village. Juste avant 18h tout le monde revient pour le lancement du souper. Il faut manger assez tôt afin de dégager la veillée. A 20h50 nous nous rendons devant le chalet du départ des pistes pour la veillée «  petits jeux télé ». Puis un temps calme nous permet de rendre grâce à notre Père pour tout ce que nous avons vécu et découvert  en ce jour. Nuit calme et douce.

6ème jour Chapelle des Bois, jeudi 8 juillet 2010 12,5°C ciel bleu

A8h30 le soleil filtre  à peine derrière les sapins au moment où tout le monde arrive pour le petit déjeuner. Nous ouvrons enfin le gros pot de confiture de pommes offert par Sylvie, la maman de Yoann. Mathias, qui ne doit pas manger de chocolat, a craqué hier au soir devant une boîte de crème Mont Blanc. Il l’a payé chèrement cette nuit, et ce matin, assis à l’écart, il fait peine à voir. Les autres mangent pour lui. Les pots de Nutella sont raclés jusqu’à la dernière parcelle. Après les rangements et la vaisselle, nous nous installons pour le temps spi. Ceux qui l’ont préparé hier au soir  nous souhaitent tour à tour la bienvenue en reprenant les paroles d’un chant du carnet de camp. Marion nous redit rapidement ce qu’ils ont exprimé  hier au soir,  leur joie de tout ce qu’ils ont découvert   la beauté de la nature et  surtout la journée d’autonomie qui leur a permis de mieux se connaître  mutuellement. Enfin  Mahetem  nous lit quelques versets du psaume 18 à la louange de la création. Un temps de silence nous unit à cette louange. Puis nous nous levons tous  pour nous préparer à rejoindre l’étape du soir, le lac de l’Abbaye. Les jeunes doivent sortir de Chapelle des Bois et prendre à droite la route forestière pour gravir le Noirmont recouvert d’une épaisse forêt. Celle-ci, comme celle du Risoux constitue un  des derniers vestiges  de la grande  forêt primaire qui couvrait au temps de la préhistoire la majorité du massif du Jura. Mille fois déboisée pour les besoins du chauffage des habitations, l’alimentation des distilleries d’absinthe  ou des salines et la fabrication des  tavaillons , elle a été, depuis le début du siècle dernier, soigneusement replantée et entretenue, et fait maintenant partie du patrimoine jurassien et du Parc national du haut Jura. A midi nous nous retrouvons juste au dessous du col de la Savine , à l’entrée de la région du Grandvaux. Les Grandvalliers étaient des Jurassiens très particuliers : des rouliers. Leur travail  consistait à transporter dans le bas Jura  les grumes issus justement de la forêt du Risoux. Mais ils étaient aussi un peu contrebandiers à leurs heures. Une rue de st Laurent s’appelle encore la rue des passeurs. L’isolement de la région pendant la longue période hivernale  favorisait un esprit spécifique, assez frondeur et des particularités en matière de vie quotidienne  dont témoignent encore aujourd’hui  les danses folkloriques et certaines recettes de cuisine.

Après un délicieux pique nique à l’ombre des sapins, les cyclistes repartent en direction du lac de l’Abbaye, où Arnaud Brelot, actuel curé de Morbier doit venir nous rejoindre en fin d’après midi pour célébrer la messe avec nous demain vendredi  La chaleur est intense et l’eau du lac très douce. Tout le monde savoure ce moment de détente. En fin d’après midi les tentes  sont montées sur le pourtour du terrain très bien entretenu. Jeremy et François  initient  les garçons  aux mystères du jeu de tarots. Arnaud arrive juste au début du repas et prend connaissance de ce qui s’est dit lors de la préparation du temps spi, de façon à adapter au mieux la célébration de la messe de demain et son homélie. Puis il se joint à l’équipe d’animateurs pour la préparation de la veillée énigme. Marion lui confie le rôle de l’entraîneur de l’équipe de France qui s’est fait voler la coupe du monde. Les jeunes passent une bonne soirée à courir d’un suspect à l’autre et découvrent finalement le coupable : Guillaume, le joueur de foot. Un temps calme clôture cette bonne journée malgré le bruit que fait un groupe d’enfants perdus installé là depuis le début de l’après midi. La nuit est très douce et beaucoup de jeunes, serrés autour de leurs animateurs ont décidé de dormir à la belle étoile. Mais impossible de fermer l’œil, le groupe voisin a décidé de « faire la fête » à sa façon. François est obligé d’aller les voir par deux fois. Les jeunes s’excusent  mais reprennent de plus belle. A7h du matin, ils ne sont toujours pas couchés. Personne n’a pu dormir, ni d’un côté ni de l’autre. C’est le moment d’aller leur parler. François se charge des garçons, Françoise des filles.  Il faut leur montrer la bonne route Contrites, elles se font vite pardonner en lui coupant soigneusement les ongles. Et nous nous quittons bons amis.

7ème jour l’Abbaye en Grandvaux 20°C Soleil légèrement voilé.

Nous sommes heureux de nous retrouver pour le petit déjeuner. Arnaud, qui a voulu dormir dans le camion, a eu un peu froid. Du coup il a ouvert la malle de déguisements et s’est couvert de tous les vêtements qu’il a pu trouver. Finalement, c’est lui qui a le mieux dormi !

Après la vaisselle, nous pénétrons dans l’église  toute proche pour célébrer la messe. Un petit groupe y est déjà installé et répète les chants choisis hier au soir, notamment le beau gospel Now let us sing. Manon joue l’entrée de la messe sur sa flûte.  Arnaud  accueille tout son monde. Il commence par expliquer ce qu’est un prêtre, et tous les éléments de l’étrange costume qu’il a revêtu : aube, étole et chasuble. Puis la célébration commence. Nous vivons un moment de recueillement qui nous comble de paix et de joie. Arnaud sait trouver les mots qui font du bien, même vis-à-vis de nos jeunes « ennemis » d’hier au soir. A la fin de la messe, François, définitivement brouillé avec l’anglais,  déclenche l’hilarité générale en entonnant à pleine voix à sa façon le gospel prévu.

Après moult remerciements, nous quittons l’ami Arnaud. Catherine et Monique vont faire les courses à st Laurent. A 11h les jeunes enfourchent leurs vtt et partent en direction des Piards  pour le repas de midi. Ils y arrivent bien après 13h  en raison d’ennuis mécaniques à répétition : pneus, freins, dérailleur.. Mais tous sont en bonne santé et affamés, m^me notre petit  Mathias qui a enfin retrouvé son sourire espiègle. Nous nous installons à proximité  de l’abri forestier sur les bancs de deux immenses tables de bois. Monique et Catherine coachent l’équipe de cuisine et nous dégustons de bon appétit d’excellents sandwiches. Comme   c’est bon  d’admirer les jeux d’ombre et de lumière sur la végétation. Pendant la pause café Jeremy, Sandrine  et Matthias jouent aux cartes avec quelques jeunes , Guillaume et Franck chantent des airs de Bénabar qui correspondent exactement à notre état d’esprit du moment  : pourquoi courir et s’agiter alors qu’il fait si bon se reposer.  Mais François met les jeunes en appétit pour une nouvelle découverte : le lac de la Fauge dont la particularité est d’être en train de se refermer : il est couvert sur presque toute sa surface d’une végétation très dense qui dissimule toute l’eau et le rend très dangereux. Tout le monde est pressé d’aller voir de près ce phénomène. Pendant ce temps les véhicules prennent la route des Ronchaux où nous avons réservé une salle pour la dernière veillée. M. Martin qui nous en donne les clés pousse l’obligeance jusqu’à aller libérer une partie de la fontaine municipale pour nous permettre de nous y doucher au savon. A partir de 17h c’est la bonne opération douche à l’eau froide. Quel confort ! Après les filles, les garçons s’empressent de se laver. Puis vont se pomponner et se mettre du gel. Et  on prétend que les filles sont coquettes !! François perd tout le bénéfice de sa douche en rangeant à fond le camion puisque le camp se termine demain. Les filles vont préparer discrètement les animations de la veillée. L’équipe de cuisine s’affaire. Il fait très chaud : plus de 30° C. Dans la salle  les animateurs préparent leur chant de fin de camp sur un air de Tryo : l’hymne de nos campagnes. .Il faut bien connaître l’air et jouer sur les mots..

La veillée commence par le repas : un chili con carne exquis. Alexandre présente les numéros divers et les sketches puis se lance avec ses copains dans une danse endiablée  qui se termine dans la salle sous les ovations  du public. Jeremy et Monique montent à leur tour sur scène pour une adaptation des Vamps mâtinée de Madeleine Proust. Pas de jaloux. Tout le monde en prend pour son grade… Merci Monique fausse copine !! Enfin c’est le tour des animateurs  pour leur fameux chant très attendu. Heureusement que Sandrine chante juste et sait bien placer sa voix ! Leur numéro est plébiscité et ils en profitent pour se lancer dans le ban bourguignon  à la sauce jurassienne….

Nous avons la possibilité  maintenant de faire le temps de boum jusqu’à minuit. Ensuite : extinction des feux ! La salle est très bien insonorisée ce qui fait qu’aucun bruit ne filtre à l’extérieur. Nuit calme  et très douce, ce qui est rare puisque nous sommes sur le 2ème plateau.

 

8ème jour Les Ronchaux samedi 10 juillet 2010 23° C ciel bleu et soleil. A 8h tout le monde dort encore, sauf les courageux Monique, Catherine et François  qui s’affairent à préparer le petit déjeuner. Les papas de Mathias et Sébastien viennent les chercher, ainsi que Jean- Philippe,  pour participer à une fête de famille organisée à l’occasion du passage du tour de France dans la Petite montagne. Après la vaisselle et les rangements, nous nous rendons sur une petite éminence aux pieds d’une statue de la Vierge pour un dernier merci à Dieu par les mains de Celle qui sait si bien accompagner nos prières. Chacun écrit sur un morceau de papier ce qu’il veut dire. Tous les papiers sont déposés dans un casque et repris au hasard. On devine vite l’auteur du mot qui déclare à la fin : « Franck, tu me fais ch… !. »Les jeunes animateurs sont tout étonnés et très émus de voir à quel point leur présence amicale a été importante pour les jeunes dont certains participaient à un camp pour la première fois de leur vie. Nous terminons par un Avec Maria plein de gratitude ce dernier temps spi  du camp collège des 4/3°. Puis les jeunes et leurs animateurs prennent en vtt la route du lac d’Etival où nous mangerons ce midi. Les animateurs proposent hypocritement de transporter de gros jouets  en plastique trouvés dans la malle d’animation en prétextant qu’ils seraient trop lourds pour les jeunes. Ils ont des idées derrière la tête…Le lac d’Etival est toujours aussi bucolique et romantique. Quelques personnes sont venues nager en toute tranquillité dans ses eaux claires et  tièdes. Pas pour longtemps. Les mitraillettes à eau sont entrées en action. Les garçons adorent s’ébrouer en aspergeant les autres. Yoann, rêveur, est soudain saisi par Matthias et Guillaume qui l’emmènent  fermement prendre son bain. Heureusement il est philosophe et prend bien la chose. Pique nique à l’ombre des sapins. Retrouvailles avec des amis participants  du pèlerinage diocésain à Lourdes. Et Raphaël Outré le prédicateur du pèlerinage . Peu avant 14h les jeunes prennent la route du retour. L’arrivée est prévue à 16h à la Frasnée.Ce camp 2010 restera dans nos mémoires comme une antichambre du Paradis